
Les deux parties principales de PLATO sont arrivées le 1er septembre aux Pays-Bas par bateau depuis l’Allemagne, où il a quitté la salle blanche d’OHB, pour rejoindre celle de l’ESTEC aux Pays-Bas.
L’assemblage de PLATO est terminé
Dès le 9 septembre, peu après son arrivée, les ingénieurs de l’ESA ont commencé les opérations d’installation du bouclier et des panneaux solaires de PLATO, en les suspendant afin de les accrocher au module de service. Ils ont ensuite manoeuvré les panneaux solaires et le bouclier suspendus pour l’aligner avec précision sur l’arrière du satellite, avant de finir son assemblage. Ces 2 éléments sont essentiels à la mission PLATO. Une fois en orbite, les panneaux solaires captent la lumière du soleil pour produire de l’électricité nécessaire au fonctionnement des équipements électroniques du satellite. Le bouclier, lui, protège les équipements scientifiques de la lumière du Soleil. Notamment, les 26 caméras qui doivent être maintenues à une température basse d’environ -80°C pendant toute la durée de la mission.
Voir la vidéo de PLATO deployant ses ailes: https://www.esa.int/ESA_Multimedia/Videos/2025/10/Plato_spreads_its_wings
Les tests commencent pour PLATO, dans les équipements de l’ESA.
Mi-octobre 2025, le satellite de la mission PLATO est enfin assemblé et prêt à entamer sa campagne de tests. Afin de déterminer s’il peut être lancé en toute sécurité, PLATO sera soumis à des vibrations intenses et à des émissions sonores extrêmes lors d’essais vibratoires et acoustiques. Ensuite, il sera placé dans le Large Space Simulator (la plus grande chambre à vide d’Europe), afin de vérifier sa résistance aux températures extrêmes et au vide de l’espace.




L’équipe PLATO du LAM
Au LAM, c’est une équipe de 20 personnes, dirigée par Magali Deleuil (responsable scientifique) et Chrystel Moreau (chef de projet LAM), qui participe activement à la préparation de la mission PLATO. L’équipe du LAM est présente dans le PLATO Science Management, le PLATO Data Center, le Comité de Pilotage de la mission, et le Support performances.
L’équipe travaille notamment sur :
• Preparatory and Follow-up Database Management (PFU), le LAM va collecter les données qui vont compléter le catalogue d’entrée PLATO : Y. Roehlly, M. Deleuil, F. Agneray, L. Menou, S. Sulis,
• Le développement des outils d’analyse des produits PLATO (le DAST) : C. Moreau, M. Deleuil, A. Turin
• Le développement et la fourniture du module du pipeline exoplanètes : PlanetPipe, en charge de faire l’analyse combinée transit – vitesse radiale des futures planètes, à l’Exoplanet Analysis System et construire le catalogue final de la mission : L. Michel-Danzac, T. Wilson, JC. Meunier, Y. Roehlly, N. Michel, S. Hoyer, et S. Grouffal qui a soutenu sa thèse en septembre 2025,
• Infrastructure : T. Fenouillet, JC. Lambert
• Les algorithmes de classification des événements transits : M. Deleuil, S. Sulis, H. Vivien, J. Baron qui a débuté sa thèse en octobre 2025
• Participation à l’équipe scientifique pour la préparation des observations de suivi : N. Hara, S. Sulis
• Gestion de la communication des partenaires français : L. Grau
Lancement de la mission en décembre 2026
Le lancement du télescope PLATO est prévu à bord d’Ariane 6 en décembre 2026, direction le point Lagrange L2 à 1,5 million de kilomètres de la Terre.
L’objectif de PLATO ? Avec ses 26 caméras ultrasensibles, PLATO observera près de 200 000 étoiles à la fois, avec pour objectifs de détecter des exoplanètes, en particulier des planètes telluriques dans la zone habitable de leur étoile, grâce à la méthode des transits planétaires et de mesurer avec la meilleure précision leurs paramètres grâce à l’astérosismologie des étoiles hôtes et les observations de suivi sol.



