La construction du premier télescope sous-marin à neutrinos jamais réalisé vient de s’achever. Depuis le début du mois de juin, les deux dernières lignes de détection d’Antares scrutent le fond de la Méditerranée à la recherche de neutrinos d’origine cosmique, témoins des phénomènes les plus violents de l’Univers.
Cet événement récompense les efforts de la collaboration européenne Antares, en particulier ceux du CEA-Irfu, de l’IN2P3-CNRS, de l’INSU- CNRS et de l’Ifremer, acteurs majeurs dans cette aventure. Parmi les acteurs français à cette aventure figurent notamment trois laboratoires marseillais : le Centre de Physique des Particules de Marseille (CPPM, UMR 6550 - CNRS / Université de la Méditerranée), le Centre d’Océanologie de Marseille (UMS 2196 ¬ CNRS / Université de la Méditerranée), le Laboratoire d’Astrophysique de Marseille (UMR 6110 ¬ CNRS / Université de Provence).
Le LAM participe au projet Antares depuis les débuts.
Désormais il recherche très activement les phénomènes transitoires, en particulier les étranges sursauts gammas, les événements les plus violents depuis la formation même de notre Univers.
Retrouvez le communiqué complet sur le site du CNRS : http://www2.cnrs.fr/presse/communiq...